Notre société est encadrée et formatée dans un concept de démocratie qui est dépassé et qui pèse lourdement sur notre place dans la société des Nations.
Le vrai sujet de débat n’est plus celui des élections même régionales …., mais le mode de fonctionnement de notre Pays, de notre région, de nos partis politiques !
Des réformes à contre-courant supprimant des derniers niveaux de proximité :
Notre Pays traverse des temps difficiles, certes économiques, mais aussi en raison de la situation de notre fonctionnement démocratique aujourd’hui à bout de souffle.
Après la réforme des rythmes scolaires, les baisses de dotations d’État, la redistribution de nouvelles charges envers les collectivités, nous venons de subir la réforme territoriale et la fusion de régions. Pour ne citer que l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine aussi grande que 2 fois la Belgique !
Loi adoptée par 95 députés sur 577 soit 16% de l’Assemblée Nationale, pour un texte touchant nos racines les plus profondes, cela démontre le mépris des citoyens et provoque une rupture entre le peuple et ses « représentants ».
La nécessité de faire des réformes pour notre Pays est une évidence, mais pas de cette manière et dans ce sens.
La méthode appliquée depuis des mois, des années, est incompréhensible et insupportable pour nos concitoyens et surtout est contre-productif pour la démocratie augmentant un peu plus la spirale de l’échec actuel.
Pour ne parler que de l’exemple de la réforme des régions et de son concept:
Quand nous disions contre-productrice :
Une des clefs de la réussite dans notre société pour toute action personnelle, professionnelle ou familiale est la responsabilisation individuelle des personnes.
Or, cette loi, mais aussi tout le fonctionnement actuel de la République en est tout le contraire. Elle éloigne le citoyen des zones de décisions et fait disparaître à terme les identités bien entendu régionales mais aussi tout simplement humaines.
Ce qui consiste à créer des uniformités tant de territoires et d’organisation, mais plus grave encore, d’hommes et de femmes, cela revient à en faire des robots !
La majorité des Français n’en peut plus et il est temps de réagir et offrir une alternative, hors partis nationaux sclérosés depuis 40 ans.
Bien au-delà des réformes, celle notamment territoriale actuellement engagée, ces dernières sont le déclencheur d’une rupture et provoquent le rejet des citoyens.
Aujourd’hui, la rupture s’impose!
La résignation est mère de tous les échecs, de tous les asservissements et nous ne devons pas nous rendre complice des manœuvres actuelles par notre passivité.
Notre devoir est de réagir pour éviter que les Français se tournent vers les extrêmes non par conviction mais par désespoir !
Rien n’arrête une idée lorsque son heure est venue.
Cette heure est faite de nos audaces rassemblant tous les territoires, les catégories sociales et toutes les sensibilités.
Ayant à cœur de défendre la proximité, les régions, la démocratie locale où les citoyens peuvent prendre la parole et sont écoutés, un Mouvement nouveau est lancé.
Aujourd’hui, nous créons à Strasbourg un nouveau mouvement qui s’affranchira de cette histoire partisane basée sur un pouvoir Jacobin qui veut tout maitriser.
Nous allons reconnaitre, additionner nos énergies, nos diversités et refuser de les fusionner dans une masse anonyme, insipide et robotisée.